cycles et projets

Cycle d’expositions marquant la fin du projet Le poids des objets
Rencontres
au sommet

Minganie, Côte-Nord du Québec
Résidence, campement-exposition, moyen métrage
Subsistances
Inniun



Je travaille au contact de réalités humaines, me déplace dans des territoires et des milieux sociaux, culturels, de vie ou de travail, dégageant un terrain de création à même ces expériences. Entrent alors dans la création toutes sortes de données et d’objets spécifiques à chacun des contextes. Des matériaux les plus divers sont prélevés, collectés, inventoriés, archivés, agencés, réorganisés. Les gens des milieux rencontrés participent à ces processus.
D’autres projets reposent davantage sur des situations que je mets en place dans des espaces associés à l’art (musée, galerie, centre d’exposition, école d’art), envisagés alors comme lieux de rencontre et d’expérimentation — d’exercices partagés — installant un terrain de création autour d’actions ou de présences performatives: je m’aveugle, accumule, tri, porte… Ces gestes engagent une forme d’échange ou de participation, ou encore découlent de dons ou d’éléments recueillis auprès de participants. Un lien ou une réciprocité s’établit alors comme condition du processus — d’où la notion d’exercice partagé.



Enquête sur l’histoire et la réalité contemporaine du travail de l’aide familiale à Montréal
Plus que parfaites

Ces approches se rejoignent et s’entremêlent, parfois dans un même projet s’emboîtant à la manière des poupées russes. En effet, le déplacement de l’artiste et de la création dans différents milieux est une situation qui se voit mise en place à partir d’un réseau artistique ; elle y est souvent diffusée et peut donner lieu à des oeuvres qui y seront exposées. De même, les espaces dédiés à l’art — à sa présentation, sa diffusion, sa conservation et son enseignement — constituent eux aussi des milieux humains à sonder au même titre que d’autres.

Dessin avec les Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph
Dévoilements