Colin-maillard. 2002. Rencontre de dessin avec Murielle Timmermans, aveugle de naissance. Les Brasseurs, Liège, Belgique, lors de l'exposition L'Algèbre d'Ariane. Photo : Manon DePauw. | Colin-maillard. 2002. Rencontre de dessin avec Murielle Timmermans, aveugle de naissance. Les Brasseurs, Liège, Belgique, lors de l'exposition L'Algèbre d'Ariane. Photo : Manon DePauw. |
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Colin-maillard. 2002. Rencontre de dessin avec Murielle Timmermans, aveugle de naissance. Les Brasseurs, Liège, Belgique, lors de l'exposition L'Algèbre d'Ariane. Photo : Manon DePauw. | Portrait de RdG réalisé par Murielle Timmermans, aveugle de naissance. 2000. Numérisation. |
Colin-maillard. 2002. Rencontre de dessin avec Murielle Timmermans, aveugle de naissance. Les Brasseurs, Liège, Belgique, lors de l'exposition L'Algèbre d'Ariane. Photo : Manon DePauw. | Colin-Maillard. 1999-2000. Installation. Centre d'art Le Quartier, Quimper, France, 2001. Photo : Dieter Kik. |
Colin-Maillard. 1999-2000. Installation. Centre d'art Le Quartier, Quimper, France, 2001. Photo : Dieter Kik. | Colin-Maillard. 1999-2000. Installation. Centre d'art Le Quartier, Quimper, France, 2001. Photo : Dieter Kik. |
Colin-Maillard. 1999-2000. Installation. Centre d'art Le Quartier, Quimper, France, 2001. Photo : Dieter Kik. |
Colin-maillard
Projet de dessin réalisé avec la participation de personnes non-voyantes
1999-2001
Montréal et Liège (Belgique)
Dans le cadre du projet d’échange L’Algèbre d’Ariane organisé par le centre Dare-dare entre Montréal et Liège (2000), j’ai proposé à neuf personnes non-voyantes de se prêter à un exercice de dessin d’observation. D’une main, ils devaient toucher des formes en pâte de sel et, de l’autre, transposer le parcours de leur exploration tactile sur une feuille de papier. Lors des entretiens, je traçais le portrait de chacun des participants «à l’aveugle», sans regarder ma main travailler. Certains des non-voyants ont aussi accepté de tracer le mien en me touchant le visage. Par la suite, grâce aux techniques de l’Institut Nazareth et Louis Braille (Montréal), j’ai pu transposer en relief une partie des esquisses recueillies les rendant «lisibles» au toucher. J’ai soumis ces portraits à deux aveugles de naissance qui ne connaissaient pas les détails du projet. J’ai pris note de leurs commentaires pour ensuite les associer aux différents portraits sous la forme de brèves descriptions également traduites en braille. L’installation Colin-maillard rassemble un groupe d’éléments issus de ce processus.